Rallye de la Fourme 2013

La chronique de Stéphane

21eme Rallye de la Fourme d’Ambert : 28 juillet 2013

Pour notre deuxième rallye, nous choisissons de progresser sans changer trop de paramètres et de rester en Auvergne, dans le Puy de Dôme et ce sera autour d’Ambert.

Les deux ES sont sinueuses et assez étroites. On retrouve, à pas mal d’endroits, du « goudron brillant » ainsi que des petits graviers : stigmate de récentes interventions de réfection de la voirie. Les deux premiers tours sont de jour et le dernier est de nuit ce qui fera l’objet d’une découverte supplémentaire…

Un super plateau est présent avec de gros calibres locaux en groupe F2000 et pour le scratch, nous sommes 122 au départ.

Il fait beau et nous entamons posément la première boucle pour se familiariser avec ces deux spéciales. Dans l’ES1 nous faisons le 9ème temps scratch et le 8ème dans l’ES2.

Dans le deuxième tour, la température a bien augmentée et le goudron brillant fond par endroit et devient très glissant, les graviers quant à eux délimitent des rails qui nous force à la trajectoire de laquelle il ne faut en aucun cas sortir sous peine de figure immédiate … !

On ne se dégonfle pas et en passant à travers les pièges nous signons deux 6ème temps scratch dans l’ES3 et 4. Après ce deuxième tour plein d’enseignement nous sommes remontés 7ème au général.

Pendant la pause avant le dernier tour de nuit le ciel est menaçant mais nulle pluie n’est annoncée donc, comme la plupart des premiers concurrents, nous chaussons insouciants…, les pneus slicks, la rampe de phare et c’est parti !

Sur la liaison de nuit, nous nous habituons vite à cette excroissance sur le capot avant (rampe de phare) nous donnant l’impression d’avoir un avant qui n’en finit plus… sans se douter que 5 minutes avant le départ de l’ES5 il s’abattrait des trombes d’eau !!!

Pas fiers avec les 4 slicks de notre propulsion, nous nous sommes aventurés (le mot est faible) sur les routes ruisselantes de l’ES5 avec pour seul but : rentrer l’auto intacte.

Au milieu de la spéciale l’humidité et telle qu’elle rend le désembuage inefficace … il faut désormais s’essayer à garder l’auto sur la route d’une main quand l’autre sert d’essuie-glace intérieur … !

Pendant l’ES6 se rajoute une petite difficulté supplémentaire inattendue : la batterie se met en défaut et les phares perdent peu à peu leur efficacité…  Nous ne prenons pas de risque et  sortons de la spéciale sans encombres… Quelques erreurs de liaisons plus tard nous retrouvons finalement le parc juste à temps …

Ouf ! Un peu surprenant pour un 2ème rallye… mais ça, c’est du concentré d’apprentissage !

Au final nous terminons 12ème au général, 5ème de groupe et 3ème de classe et très très contents d’être à l’arrivée !